Il y a quelques mois, je tombais par hasard (autant que l'on puisse attribuer au hasard la manière dont est transmise l'information sur Internet) sur un Kickstarter pour le numéro trois d'un magazine nommé Eight bit.
La promesse est celle d'un magazine dont les sujets tournent autour des ordinateurs de l'époque 8 bits, s'adressant à la fois aux collectionneurs mais aussi aux utilisateurs de ces machines. Ceci sous la forme d'articles tournant autour d'Histoire et présentation de matériel, d'articles techniques et de tests.
La côté assumé et séduisant est celui d'être un vrai magazine papier, avec une mise en page à l'ancienne un peu modernisé. Une sorte de fanzine d'extrêmement bonne qualité avec un contenu fourni.
Après réception et lecture des trois premiers numéros, je peux dire que j'ai apprécié. Dans l'ensemble du moins : comme dans chaque magazine, il y a des parties que je survole un peu plus que les autres. Je ne suis pas très friand du format interview par exemple, dans ce magazine comme dans d'autres.
Les numéros
Dans le volume 1, l'article le plus intéressant pour moi est celle sur le galaksija, ordinateur yougoslave à l'architecture ouverte, diffusée par magazine et construite à la main par les utilisateurs de l'époque. Je ne connaissais pas du tout cette machine et l'histoire en est fascinante.
Le reste du magazine est aussi très intéressant, avec un tour au centre du Commodore 64, de la revue de matériel et une mini introduction à ce qu'est la programmation. La promesse est là. Un magazine des années 80 télé-transporté en 201x.
Pas de grosse découverte dans le numéro 2, mais des articles plaisants pour aller au cœur du ZX81 et comprendre en surface comment sont programmés les sprites sur Commodore 64.
Le troisième numéro présente le CPC 464, article qui ne contient pas vraiment de surprise pour moi. La très passionnante histoire des débuts du jeu d'aventure sur micro est mon point d'intérêt majeur.
Conclusion
« Eight Bit Magazine » est une bonne découverte. C'est bien écrit et vogue entre nostalgie et information.
Du coup, j'attends le numéro 4.